Calendrier de l'Avent 2021 - jour 24
Rédigé par Lou Morens
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Classé dans : Roman, Calendrier de l'Avent
On entendait les hommes qui avaient pénétré dans la maison. Jack attrapa la main d’Alex et les téléporta dans la bibliothèque. Laptev s’était relevée et revenait finir son travail, elle tenait la seringue et se préparait à injecter le liquide. Les deux hommes tirèrent en même temps, elle s’écroula devant Solène. La seringue roula et libéra son contenu sur le sol. Plusieurs coups de feu furent entendus dans la maison. Le chimiste était caché sous le bureau ; il sortit lorsqu’Alex pointa son arme sur lui, leva les mains et supplia qu’on ne lui fasse aucun mal. Les autres hommes présents initialement dans la pièce étaient sortis, sur ordre du marquis, dès qu’ils avaient entendu le premier coup de feu.
— Gianeli, enfin !
— Vous n’abandonnez jamais, même lorsqu’on menace ce qui vous est cher ?
— Ça ne fait qu’augmenter ma détermination !
— Ne lui faites jamais confiance, jeune demoiselle ! lança-t-il à Solène. Il a laissé exterminer sa famille par sa détermination ! Il n’a même pas su protéger la jeune femme que je lui avais confiée ! Vous ne m’aurez pas vivant, Veilleur !
Jack n’eut pas le temps de réagir. Il prit le pouls de Gianeli, ouvrit sa bouche et découvrit une capsule de cyanure vide. Il avait été assez stupide pour croire qu’il se serait laissé prendre. Il détacha ensuite Solène et Aladine qui se précipita vers son père. Elle le détacha aussitôt. Anthony la prit dans ses bras lui demandant pardon. Jack posa la main sur l’épaule de Solène qui était accroupie pour défaire les derniers liens du prisonnier. Elle lui sourit et posa simplement la tête sur sa main.
— Vous êtes bien le Veilleur ?
— Oui, monsieur.
— Alors je peux vous montrer ce qu’il y a dans la cave. Promettez-moi de mettre ça en lieu sûr. Ça ne doit pas tomber entre de mauvaises mains.
— Ce sera fait.
Alex et Baptiste l’aidèrent à se lever et à descendre à la cave. Il expliqua à sa fille comment déverrouiller la porte. Aladine exécuta la manœuvre, son père l’imita ensuite. Il resta quelques secondes appuyé contre la commande. Sa fille le soutint. Solène se trouvait à ses côtés et lui prêta main-forte. Après quelques instants, il tenta d’ouvrir la lourde porte, mais il était trop faible et Jack s’en chargea. Il resta un instant à détailler le contenu de la cave. Il reconnut des petites cellules de DT500, des objets divers et variés, pour certains très dangereux.
— Alex, jette un œil. Comment avez-vous eu tout cela ?
— On a eu ces objets sur le marché parallèle. Lorsque j’ai eu des doutes sur ce que c’était, j’ai parcouru les registres en cachette et j’ai découvert à quel trafic il s’employait. J’ai pu cacher une partie de la marchandise ici. Il y a deux pierres cachées dans l’une des boîtes et plusieurs cellules de DT500 entre autres choses, toutes au moins aussi dangereuses.
— Je me souviens, on venait souvent ici, tous les deux. Le mécanisme, je pensais que c’était un jeu.
— C’était le seul moyen pour qu’il ne puisse pas y accéder.
— J’appelle le colonel pour qu’on évacue tout ça au plus vite. On peut les stocker chez toi, Jack ?
— C’est le mieux à faire, une partie de ces objets a déjà disparu une fois de vos entrepôts !
— Les pierres qui ont coûté la vie à Ísdís se trouvaient ici, ajouta Alex en jetant un œil sur la boîte qui portait l’estampille du magasin de Rosie.
Alex accompagna son geste en vidant le peu de poussière rouge qui restait au fond du sac dans sa main et en montrant la date inscrite sur le sac avec le numéro d’inventaire qu’aucun d’eux n’avait jamais oublié. Les deux hommes échangèrent un regard triste avant que le Veilleur reprenne le fil de ses pensées.
— Monsieur Geeraert, on va vous soigner et prendre votre déposition.
— Je peux l’accompagner ? demanda Aladine.
— Baptiste ?
— Je les emmène.
Il emmena Anthony avec l’aide de sa fille. On pouvait déjà entendre les sirènes des ambulances.
— Audur, tu peux venir, on doit mettre la pièce en sécurité jusqu’à ce qu’on puisse tout transporter.
— J’ai tout vu et entendu Jack ! Je suis déjà dans l’escalier. Le colonel a déjà prévenu les équipes de nettoyage. Ils amèneront tout à la laverie.
— Retire-moi ce contrôleur, très vite !
— Il faut attendre vingt-quatre heures, avant de transmettre le signal de décrochage et encore vingt-quatre heures avant de pouvoir le retirer en toute sécurité. Je suis désolé, jeune fille.
— Tu me le paieras ! lui répondit-elle en souriant.
— Cent fois si tu le souhaites, lui répondit-il à son tour avec un petit clin d’œil.
— Désolée de vous interrompre, j’ai besoin de ton empreinte pour modifier le verrouillage de la porte.
Jack suivit Audur et verrouilla la porte. Il référença son empreinte et celle d’Alex. Ils devraient être présents tous les deux pour ouvrir la cave.
Dès que tout fut rentré dans l’ordre, tous rejoignirent le domicile de Solène. Jenkins avait déjà rangé tout le matériel. Mme Vangeertruy avait rejoint son fils, Rozenn confirma que Léonard allait bien et que les Halfelins avaient reçu l’antidote. Elle gardait Léonard en observation pour la nuit.
Hadrien, Baptiste et Charlie arrivèrent pour le repas. Tous décidèrent qu’ils se rendraient à la fête de Samstoð. Ce serait l’occasion pour Jack de discuter avec Rosie et de lui présenter sa compagne.
Lorsque tout le monde fut parti, le vieil homme s’isola dans la chambre, laissant le soin à Solène et Jenkins de verrouiller les portes et d’activer le champ de force. Il l’entendit arriver doucement. Il fixait le plafond, il avait peur de croiser son regard. Elle s’assit près de lui et l’embrassa.
— Que t’arrive-t-il ? Tu as l’air si triste.
Jack la contempla un instant en caressant son visage avant d’essayer de lui répondre.
— Il n’y a rien de grave, seulement trop de souvenirs qui resurgissent, mentit-il.
— Il n’y a pas que ça ! J’ai lu la peur dans tes yeux tout à l’heure, l’espace d’un instant, on aurait dit que l’univers s’effondrait.
Il la dévisagea, elle lisait en lui si facilement. Même Alex n’avait pas cette faculté, ou en tout cas, il ne le laissait pas voir. Lui dire ce qu’il ressentait la mettrait en danger, ne pas lui dire serait lui mentir.
— Jack, qu’est-ce qui ne va pas ?
Il prit son courage à deux mains, se redressa et prit ses mains dans les siennes. Il savait que lui mentir ne servirait à rien, Alex l’avait formée.
— J’ai… Je t’aime et j’ai peur de te perdre, jeune fille, tout simplement. Je ne veux pas te perdre aussi ! J’ai peur qu’on te fasse encore du mal. Stockman a voulu que tu accompagnes Aladine, parce qu’il connaît notre relation. Je ne peux pas accepter qu’on s’en prenne à toi pour m’atteindre ! Il s’en est fallu de peu pour que Laptev t’injecte ce poison ! On ne sait pas si l’antidote fonctionne sur les Humains.
— Vous êtes arrivés à temps.
— Un jour, on arrivera peut-être trop tard !
— Jack, j’ai choisi ce métier, j’en connais les risques. Je connais ton histoire, celle d’Alex, je sais que ça peut se reproduire. Je sais de quoi tu as peur, j’ai les mêmes craintes…
Avait-il bien compris ce qu’elle essayait de lui dire ? Beaucoup de doutes l’avaient envahi depuis que Stockman l’avait prise pour cible, ce qu’il lui avait dit avant de se donner la mort l’avait aussi fait réagir.
— Tu es jeune. Je ne ferai sans doute qu’un passage dans cette vie qui s’ouvre devant toi. Tu as encore tellement de choses à découvrir. Ai-je le droit, moi qui ai presque soixante ans de plus que toi, de te mettre en danger par ma simple présence, par le simple fait de t’aimer ? Ai-je seulement le droit de t’aimer ?
Elle l’embrassa avant de répondre.
— Je t’aime aussi, je ne veux pas que ce soit un autre que toi qui partages ma vie. Gianeli voulait te déstabiliser et il a réussi. Dis-moi, ai-je le droit d’aimer le Veilleur et de le détourner de sa mission pour passer un peu de temps avec lui ? Alex a raison, un jour il ne reste que les souvenirs, alors fais-moi découvrir le côté merveilleux de ce monde. Donne-moi beaucoup de souvenirs. Je veux avoir mes propres souvenirs, pas ceux de Catherine. Fais-moi l’amour, montre-moi les étoiles, raconte-moi les planètes que tu as visitées, tous ces peuples que tu as rencontrés, emmène-moi à la fête de Samstoð.
Il ne la laissa pas finir et l’embrassa. Ses paroles l’avaient ému.
— Ça va faire beaucoup pour une nuit, jeune fille !
— Choisis le plus simple pour ce soir !
— Juste une question. Tu as tous les souvenirs de Catherine ?
— Tous, je ne pense pas, ils me reviennent dans certaines situations. Il y en a certains que j’aimerais ne pas avoir.
— Alex m’a glissé quelques mots à ce sujet, dans la journée. Ils formaient un beau couple et leur amour était très intense. Ils auraient fait pâlir de jalousie beaucoup d’Humains.
— Alors, faisons-les aussi pâlir de jalousie !
Il lui sourit et s’empressa d’accéder à sa requête.
— Gianeli, enfin !
— Vous n’abandonnez jamais, même lorsqu’on menace ce qui vous est cher ?
— Ça ne fait qu’augmenter ma détermination !
— Ne lui faites jamais confiance, jeune demoiselle ! lança-t-il à Solène. Il a laissé exterminer sa famille par sa détermination ! Il n’a même pas su protéger la jeune femme que je lui avais confiée ! Vous ne m’aurez pas vivant, Veilleur !
Jack n’eut pas le temps de réagir. Il prit le pouls de Gianeli, ouvrit sa bouche et découvrit une capsule de cyanure vide. Il avait été assez stupide pour croire qu’il se serait laissé prendre. Il détacha ensuite Solène et Aladine qui se précipita vers son père. Elle le détacha aussitôt. Anthony la prit dans ses bras lui demandant pardon. Jack posa la main sur l’épaule de Solène qui était accroupie pour défaire les derniers liens du prisonnier. Elle lui sourit et posa simplement la tête sur sa main.
— Vous êtes bien le Veilleur ?
— Oui, monsieur.
— Alors je peux vous montrer ce qu’il y a dans la cave. Promettez-moi de mettre ça en lieu sûr. Ça ne doit pas tomber entre de mauvaises mains.
— Ce sera fait.
Alex et Baptiste l’aidèrent à se lever et à descendre à la cave. Il expliqua à sa fille comment déverrouiller la porte. Aladine exécuta la manœuvre, son père l’imita ensuite. Il resta quelques secondes appuyé contre la commande. Sa fille le soutint. Solène se trouvait à ses côtés et lui prêta main-forte. Après quelques instants, il tenta d’ouvrir la lourde porte, mais il était trop faible et Jack s’en chargea. Il resta un instant à détailler le contenu de la cave. Il reconnut des petites cellules de DT500, des objets divers et variés, pour certains très dangereux.
— Alex, jette un œil. Comment avez-vous eu tout cela ?
— On a eu ces objets sur le marché parallèle. Lorsque j’ai eu des doutes sur ce que c’était, j’ai parcouru les registres en cachette et j’ai découvert à quel trafic il s’employait. J’ai pu cacher une partie de la marchandise ici. Il y a deux pierres cachées dans l’une des boîtes et plusieurs cellules de DT500 entre autres choses, toutes au moins aussi dangereuses.
— Je me souviens, on venait souvent ici, tous les deux. Le mécanisme, je pensais que c’était un jeu.
— C’était le seul moyen pour qu’il ne puisse pas y accéder.
— J’appelle le colonel pour qu’on évacue tout ça au plus vite. On peut les stocker chez toi, Jack ?
— C’est le mieux à faire, une partie de ces objets a déjà disparu une fois de vos entrepôts !
— Les pierres qui ont coûté la vie à Ísdís se trouvaient ici, ajouta Alex en jetant un œil sur la boîte qui portait l’estampille du magasin de Rosie.
Alex accompagna son geste en vidant le peu de poussière rouge qui restait au fond du sac dans sa main et en montrant la date inscrite sur le sac avec le numéro d’inventaire qu’aucun d’eux n’avait jamais oublié. Les deux hommes échangèrent un regard triste avant que le Veilleur reprenne le fil de ses pensées.
— Monsieur Geeraert, on va vous soigner et prendre votre déposition.
— Je peux l’accompagner ? demanda Aladine.
— Baptiste ?
— Je les emmène.
Il emmena Anthony avec l’aide de sa fille. On pouvait déjà entendre les sirènes des ambulances.
— Audur, tu peux venir, on doit mettre la pièce en sécurité jusqu’à ce qu’on puisse tout transporter.
— J’ai tout vu et entendu Jack ! Je suis déjà dans l’escalier. Le colonel a déjà prévenu les équipes de nettoyage. Ils amèneront tout à la laverie.
— Retire-moi ce contrôleur, très vite !
— Il faut attendre vingt-quatre heures, avant de transmettre le signal de décrochage et encore vingt-quatre heures avant de pouvoir le retirer en toute sécurité. Je suis désolé, jeune fille.
— Tu me le paieras ! lui répondit-elle en souriant.
— Cent fois si tu le souhaites, lui répondit-il à son tour avec un petit clin d’œil.
— Désolée de vous interrompre, j’ai besoin de ton empreinte pour modifier le verrouillage de la porte.
Jack suivit Audur et verrouilla la porte. Il référença son empreinte et celle d’Alex. Ils devraient être présents tous les deux pour ouvrir la cave.
Dès que tout fut rentré dans l’ordre, tous rejoignirent le domicile de Solène. Jenkins avait déjà rangé tout le matériel. Mme Vangeertruy avait rejoint son fils, Rozenn confirma que Léonard allait bien et que les Halfelins avaient reçu l’antidote. Elle gardait Léonard en observation pour la nuit.
Hadrien, Baptiste et Charlie arrivèrent pour le repas. Tous décidèrent qu’ils se rendraient à la fête de Samstoð. Ce serait l’occasion pour Jack de discuter avec Rosie et de lui présenter sa compagne.
Lorsque tout le monde fut parti, le vieil homme s’isola dans la chambre, laissant le soin à Solène et Jenkins de verrouiller les portes et d’activer le champ de force. Il l’entendit arriver doucement. Il fixait le plafond, il avait peur de croiser son regard. Elle s’assit près de lui et l’embrassa.
— Que t’arrive-t-il ? Tu as l’air si triste.
Jack la contempla un instant en caressant son visage avant d’essayer de lui répondre.
— Il n’y a rien de grave, seulement trop de souvenirs qui resurgissent, mentit-il.
— Il n’y a pas que ça ! J’ai lu la peur dans tes yeux tout à l’heure, l’espace d’un instant, on aurait dit que l’univers s’effondrait.
Il la dévisagea, elle lisait en lui si facilement. Même Alex n’avait pas cette faculté, ou en tout cas, il ne le laissait pas voir. Lui dire ce qu’il ressentait la mettrait en danger, ne pas lui dire serait lui mentir.
— Jack, qu’est-ce qui ne va pas ?
Il prit son courage à deux mains, se redressa et prit ses mains dans les siennes. Il savait que lui mentir ne servirait à rien, Alex l’avait formée.
— J’ai… Je t’aime et j’ai peur de te perdre, jeune fille, tout simplement. Je ne veux pas te perdre aussi ! J’ai peur qu’on te fasse encore du mal. Stockman a voulu que tu accompagnes Aladine, parce qu’il connaît notre relation. Je ne peux pas accepter qu’on s’en prenne à toi pour m’atteindre ! Il s’en est fallu de peu pour que Laptev t’injecte ce poison ! On ne sait pas si l’antidote fonctionne sur les Humains.
— Vous êtes arrivés à temps.
— Un jour, on arrivera peut-être trop tard !
— Jack, j’ai choisi ce métier, j’en connais les risques. Je connais ton histoire, celle d’Alex, je sais que ça peut se reproduire. Je sais de quoi tu as peur, j’ai les mêmes craintes…
Avait-il bien compris ce qu’elle essayait de lui dire ? Beaucoup de doutes l’avaient envahi depuis que Stockman l’avait prise pour cible, ce qu’il lui avait dit avant de se donner la mort l’avait aussi fait réagir.
— Tu es jeune. Je ne ferai sans doute qu’un passage dans cette vie qui s’ouvre devant toi. Tu as encore tellement de choses à découvrir. Ai-je le droit, moi qui ai presque soixante ans de plus que toi, de te mettre en danger par ma simple présence, par le simple fait de t’aimer ? Ai-je seulement le droit de t’aimer ?
Elle l’embrassa avant de répondre.
— Je t’aime aussi, je ne veux pas que ce soit un autre que toi qui partages ma vie. Gianeli voulait te déstabiliser et il a réussi. Dis-moi, ai-je le droit d’aimer le Veilleur et de le détourner de sa mission pour passer un peu de temps avec lui ? Alex a raison, un jour il ne reste que les souvenirs, alors fais-moi découvrir le côté merveilleux de ce monde. Donne-moi beaucoup de souvenirs. Je veux avoir mes propres souvenirs, pas ceux de Catherine. Fais-moi l’amour, montre-moi les étoiles, raconte-moi les planètes que tu as visitées, tous ces peuples que tu as rencontrés, emmène-moi à la fête de Samstoð.
Il ne la laissa pas finir et l’embrassa. Ses paroles l’avaient ému.
— Ça va faire beaucoup pour une nuit, jeune fille !
— Choisis le plus simple pour ce soir !
— Juste une question. Tu as tous les souvenirs de Catherine ?
— Tous, je ne pense pas, ils me reviennent dans certaines situations. Il y en a certains que j’aimerais ne pas avoir.
— Alex m’a glissé quelques mots à ce sujet, dans la journée. Ils formaient un beau couple et leur amour était très intense. Ils auraient fait pâlir de jalousie beaucoup d’Humains.
— Alors, faisons-les aussi pâlir de jalousie !
Il lui sourit et s’empressa d’accéder à sa requête.
Voilà c'était le dernier extrait. Voici l'image complète. Solène et Jack devant la porte de la ferme Cooper dans le village de Lunimeran.
Cette scène illustre la fin de L'Année perdue.
Je vous souhaite une belle fête du solstice d'hiver.