passetrouble-extrait

(set: $backread to "home") (replace: ?backread)[$backread] =|= (print: '<img src="'+$urlimg+'/cover.png" width="50%" alt="couverture du livre Passé trouble. La base principale des Veillorz devant une planète à dominante verte et marron.">') =|= Vous trouverez ici un petit extrait du premier chapitre de Passé trouble. [[Lire l'extrait ->extrait1]] |==|

(set: $backread to "discussionbrigitte") (replace: ?backread)[$backread] ###Retrouvailles (extrait) (align:"<==>")+(box:"XXXXXXXXX=")[ =|= =|||||||||= Kiara prenait un verre tranquillement dans un petit pub près de son appartement. Elle revenait des toilettes, lorsqu’elle trébucha sur un sac qui traînait dans l’allée et se retrouva involontairement blottie dans les bras d’un inconnu qui venait en sens inverse. — Désolé, lui murmura-t-il d’une voix douce. Lorsqu’elle releva la tête pour remercier son bienfaiteur et que leurs regards se croisèrent, ce dernier laissa échapper un prénom. Sloan n’avait pas perdu la tête, il avait bien flairé son odeur en entrant dans l’établissement. — Katelinn… — Je m’appelle Kiara, pas Katelinn, même si c’est un joli prénom… répondit-elle avec un large sourire. — Pardonne-moi, tu me rappelles quelqu’an. Tu lui ressembles beaucoup… bafouilla Sloan. Sloan était si heureux de la revoir, même si elle ne se souvenait apparemment pas de qui elle était. Kate était là, devant lui, et il pourrait désormais veiller sur elle. — Je t’offre un verre pour te remercier ? Nous serons mieux au bar pour discuter. — Avec plaisir, mais j’insiste pour te l’offrir, répondit-il de sa voix chaude et apaisante. Je suis confus, le sac qui traînait par terre m’appartient. Kiara avait ri à cette remarque et espérait surtout cacher le trouble qui l’avait envahie depuis qu’elle avait croisé le regard de cet homme. Il avait ramassé son sac en toile et l’avait accompagnée jusqu’au bar où la serveuse les avait serviz avec un petit sourire. Iels avaient discuté jusqu’à la fermeture. Kiara lui avait expliqué son métier et la vie dans la colonie qu’il semblait si peu connaître. Sloan avait suivi les conseils des médecians et n’avait pas essayé de lui faire recouvrer la mémoire. Il fallait y aller en douceur lui avaient-iels répété. Kiara n’avait eu aucune méfiance envers cet inconnu, elle se sentait même bien près de lui. Elle avait accepté qu’il la raccompagne jusque chez elle. Elle n’avait vraiment pas envie que la soirée se termine. Son chaperon paraissait surpris qu’elle habite un tel quartier et était étonné qu’elle n’ait jamais eu d’ennui. Lorsqu’iels furent arrivæs devant le petit immeuble, Kiara ne savait pas comment réagir. — J’habite ici, balbutia-t-elle. — Alors ma mission est terminée. — Ta mission ? — T’accompagner jusque chez toi. Dommage que tu n’habites pas plus loin… murmura-t-il pour lui-même. — Vais-je te revoir ? osa-t-elle en plongeant son regard dans les yeux noirs de son bel inconnu. — Je crains que non. — Katelinn ? — Elle a disparu, je la cherche. — Tu as dû être déçu tout à l’heure. — Aucunement, j’ai passé une très agréable soirée. Cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. — Elle a de la chance. J’espère que tu la retrouveras rapidement. — Je suis sur la bonne voie, répondit Sloan d’une voix suave en lui souriant. Il posa la main sur sa joue et sentit sans peine l’émoi qui l’avait envahie. Lui-même devait faire de terribles efforts pour ne pas la prendre dans ses bras et la couvrir de baisers, maintenant qu’il l’avait retrouvée. Kiara le laissa faire. Elle ferma les yeux pour mieux profiter de cet instant. Sloan la regarda, Katelinn avait toujours réagi ainsi lorsqu’elle l’invitait à l’embrasser. Il se reprit et lui posa un baiser sur la joue en lui murmurant quelques mots. — Au revoir, douce Kiara. Lorsqu’elle ouvrit de nouveau les yeux, il avait disparu. Kiara se réveilla en sursaut, scruta sa petite chambre vide avant de s’allonger de nouveau. Pourquoi rêvait-elle encore de cette soirée et de cet homme qu’elle n’avait jamais revu depuis ? Il est vrai qu’il était mignon, elle en aurait bien fait son quatre heures et certainement plus encore, mais elle n’était pas celle qu’il recherchait. Alors pourquoi son inconscient s’obstinait à lui remémorer cette soirée ? Trop de questions lui hantaient l’esprit pour qu’elle puisse se rendormir, elle se leva et commença ses exercices journaliers dans la petite pièce aménagée en salle d’entraînement. |=| ] (t8n-depart:"slide-right")+(t8n-arrive:"slide-right")[[(print: '<img src="'+$urlimg+'/forward-button.png" width="30px">')->extrait2]]

(set: $urlimg to "media/passetrouble_extrait")(replace: ?urlimg)[$urlimg] #Passé trouble ##Mémoires d'un Veillorz - Tome 7 ''//Année terrienne 2374//''

(unless: (passage:)'s tags contains "no-footer")[ (print: '<img src="'+$urlimg+'/separation.png" width="15%">') ©Lou Morens - [[Crédits]] - [[Retour à l'accueil->home]] - (link:"Fiche du livre")[(open-url: 'https://loumorens.com/fr/static14/publi?id=025-PasseTrouble')] - <a rel="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/" target="_blank">(print: '<img alt="Licence Creative Commons" style="border-width:0" src="'+$urlimg+'/ccbyncsa.png">')</a> ]

(set: $backread to "discussionbrigitte1") (replace: ?backread)[$backread] (align:"<==>")+(box:"XXXXXXXXX=")[ =|= =|||||||||= ... Kiara était assise en bout de la table en U, près de la porte. Quatre places restaient libres en face d’elle. Chacan avait son nom inscrit devant une place. Mortimer avait pris soin de placer près des agenz des Nations Unies, les personnes les plus calmes et les plus timorées, celles qui ne risquaient pas de se faire remarquer. Il régnait un léger brouhaha dans la salle, toustes spéculaient encore. Kiara ne prenait pas part à ces discussions, son esprit restait confus depuis son réveil. Des voix dans le couloir interrompirent toutes les conversations. Le directeur de l’unité zêta, suivi de trois personnes, avança dans la salle. Les trois agenz portaient l’uniforme des Nations Unies. Iels ne venaient pas du bureau de la colonie, mais de la Terre. Kiara, toujours absorbée dans ses pensées, n’avait pas prêté attention aux nouveauz venuz. Martin fit un rapide tour d’horizon de la salle avant de poser son regard sur elle. Il savait depuis quelque temps que son équipière travaillait là sous le nom qu’elle avait pris lors de leur dernière mission, mais la voir là, devant lui, l’émut bien plus qu’il ne voulait se l’avouer. — Mesdames, mixes1, messieurs, le colonel Martin Fiévet, le capitaine Ianto Cooper et le lieutenant Arnaldur Bridger vont vous expliquer pourquoi nous sommes toustes convoquæs aujourd’hui. Il s’agit d’un important problème de sécurité pour la colonie et je vous demanderai de les écouter attentivement. Messieurs, je vous en prie, prenez place. Lorsqu’il fut assez prêt, Martin murmura son véritable nom à Kiara comme lui avait conseillé Sloan. Il prit ensuite place près de ses compagnons et essaya de faire abstraction de ses sentiments. Kiara avait croisé le regard du colonel qui l’avait troublée. Elle avait du mal à comprendre ce qu’elle ressentait à cet instant. Cet homme lui inspirait tant de respect. Son visage et son regard ne lui étaient pas inconnus et son nom lui semblait familier. Le capitaine non plus ne lui était pas étranger. Aucun d’eux ne venait de la colonie, elle n’avait pas pu les croiser au détour d’un chemin. Kiara avait aussi l’étrange impression que ces deux hommes et son bel inconnu étaient liés. Elle ne parvenait pas à se souvenir ; des images semblaient lui revenir, mais lui échappaient aussitôt, comme toujours. Le prénom de Katelinn l’interpellait aussi, son bel inconnu l’avait aussi appelée comme cela lorsqu’il l’avait rencontrée au bar. Martin présenta la situation. Kiara ne l’écoutait pas, trop de questions la hantaient. Elle regardait régulièrement cet homme, ainsi que le capitaine. Le nom Cooper lui rappelait une vieille légende, celle des épouz Cooper, mais comment pouvait-elle la connaître ? Le nom de Bridger ne lui était pas inconnu non plus. Elle était certaine de ne jamais avoir croisé ce jeune lieutenant, mais son visage aussi lui était familier. Des bribes d’anciennes légendes lui revenaient. Peut-être avait-elle appris cela à l’école. Elle connaissait aussi la voix du colonel. Martin laissa la parole au jeune lieutenant qui présenta, à l’aide de la console 3D, toutes les implications sur les sabotages des modèles de droïdes qui étaient présents dans la colonie. Kiara n’écoutait toujours pas. Martin essayait de ne pas focaliser son attention sur elle, mais même pour lui cet exercice était difficile. Soudain Kiara fixa son regard incrédule dans celui du colonel. Elle venait de se souvenir d’une scène qu’il lui semblait avoir réellement vécue. Martin l’entraînait au maniement des épées énergétiques et la reprenait sur la position de ses bras. Il lui apprenait les danses de guerre. Celles qu’elle pratiquait encore tous les matins. Martin avait remarqué les questions que son regard lui posait. Il comprit sans peine qu’elle se souvenait de quelque chose et il lui sourit discrètement. Il se doutait de la détresse dans laquelle son équipière se trouvait à cet instant. Il put lire sur les lèvres de sa cadette « Martin ? » Il lui répondit par un clin d’œil et d’un imperceptible signe de tête. Kiara tentait de garder son calme et de cacher ses émotions. Sa mémoire lui revenait par bribes, comme les scènes d’un vieux film, tournées dans le désordre. Elle ne détachait plus son regard du colonel. Elle se souvint alors qui était le jeune capitaine. Dans son souvenir, il l’appelait « nanou ». Comment pourrait-elle être sa tante ? Comment pouvait-elle savoir que « nanou » signifiait « tante » chez les //Izurka// ? |=| ] (t8n-depart:"slide-left")+(t8n-arrive:"slide-left")[[(print: '<img src="'+$urlimg+'/back-button.png" width="30px">')->extrait1]](t8n-depart:"slide-right")+(t8n-arrive:"slide-right") [[(print: '<img src="'+$urlimg+'/forward-button.png" width="30px">')->extrait3]]

(set: $backread to "discussionbrigitte2") (replace: ?backread)[$backread] (align:"<==>")+(box:"XXXXXXXXX=")[ =|= =|||||||||= ... Toustes rejoignirent la salle de réunion. Arnaldur avait bloqué le défilement des images 3D et arrêté leur affichage. Il avait discrètement appliqué un module des Veillorz sur le projecteur avant de commencer sa présentation. Lui et sa fratrie avaient appris depuis leur plus tendre enfance qu’on n’était jamais trop prudenz. Le module analysait en même temps les données présentes sur le réseau. Quelque chose l’ennuyait, il ne s’agissait que de simples dysfonctionnements de certains droïdes. Martin avait récupéré cette mission pour débloquer la mémoire de Katelinn, certes, mais Arnaldur avait hérité de la clairvoyance des Alfe et sentait qu’il se passait des choses étranges sur cette colonie. Un silence pesant régnait dans la salle lorsqu’iels entrèrent. Martin donna son aval à Arnaldur pour relancer la projection. Les premières images montraient Katelinn qui tenait en joue plusieurs personnes agenouillées, les mains sur la tête. Sur l’image suivante, l’an d’elleux était au sol. Katelinn échangea un regard avec Martin et mentalement quelques mots avec Sloan. On voyait ensuite Sloan, Léonce, Torin et Esther, accompagnæs de Jaroslav, Katelinn et Martin. Toustes avaient leurs épées à la main et plusieurs corps gisaient au sol. L’image d’après montrait les quatre Berarouwl qui se battaient contre leurs ennemiz. Katelinn savait ce souvenir douloureux pour Sloan et elle essayait de le réconforter mentalement. Même Léonce avait peiné à le calmer à l’époque. Toutes ces images venaient d’une mission sur Varuljarna. Toute la famille avait fait le déplacement pour la cérémonie funéraire du Veillorz Atacheðœ à Varuljarna, cérémonie qui avait été interrompue par des attaquants mécaniques. Les Shamadroih avaient protégé les Dýrafulltrúi qui assistaient à la cérémonie. Les Veillorz présenz, menæs par Bearach, le père de la fratrie de Sloan, s’étaient chargæs en partie des attaquanz pendant que d’autres avaient cherché leurs manipulateurices. — Elles ont été envoyées depuis cette pièce. Le module vient de localiser l’envoyeur. C’était bien essayé, mais aucun droïde ici présent ne peut avoir accès à ce système ! Katelinn dévisageait Arnaldur et lui souriait avec bienveillance. Il lui sourit en retour et se tourna vers deux des collègues de Katelinn. Un petit module électronique virevolta dans les airs jusqu’à lui, sous le regard incrédule de son propriétaire qui s’insurgea. — Ce module ne sert qu’à contrôler de bêtes objets intelligents, il ne peut pas avoir piraté le projecteur ! Il n’a pas assez de portée ! — Lui non, effectivement. Le signal initial vient bien de lui, mais il a été amplifié par un autre module ! Sloan, Ianto, je vous laisse vous amuser avec son voisin ! Les deux personnes visées avaient levé leurs bras contre leur volonté. Arnaldur leur souriait innocemment. Même si elle connaissait l’ascendance du jeune homme, Kate fut impressionnée par la puissance qu’il déployait. Peu de personnes pouvaient obliger quelqu’an à se mouvoir de la sorte. Elle n’était même pas certaine que son père le pouvait, peut-être papy, mais elle ne l’avait jamais vu faire. — À toi l’honneur, jeune homme. — Un beau bras cybernétique… un modèle qui a presque disparu de nos jours… Il n’existe pas ici et tu n’as pas pu passer le contrôle de débarquement avec ! Je pense que le Veillorz Atacheðœ à la Terre et le directeur de l’Ordre des Veillorz seront heureux de retrouver l’une des pièces volées dans l’un des entrepôts des Nations Unies ! — Vous vous croyez malinz ? Les Cooper auraient dû disparaître depuis longtemps. Vous êtes devenuz des monstres, des bêtes sanguinaires ! Quant à elle, celle qui dit s’appeler Kiara, elle n’est qu’une assassine ! Elle n’a pas hésité à abattre l’une des personnes sur la photo ! — J’ai abattu cette personne qui cachait une arme à la place d’un bras semblable au vôtre. Quand on récupère les images d’une bataille, on les montre toutes ! La question est, comment avez-vous récupéré les images de la sonde qui nous suivait ? questionna Martin. — Ianto ! murmura Katelinn avec un regard réprobateur. Elle attrapa la main de Sloan pour lui indiquer de regarder son neveu. Elle avait aperçu ses yeux devenir translucides. C’était à peine perceptible, mais elle avait appris depuis très longtemps à reconnaître les signes d’une transformation. Sloan contrôlait sa colère, mais Ianto était encore jeune et impulsif. — C’est vous les enquêteurices ! Sloan lâcha la main de Katelinn et recula de quelques pas. Il recevait un message sur le téléporteur. Il positionna son oreillette et l’écouta sans rien dire. Il ferma un instant les yeux avant de s’approcher de Martin. Il lui murmura quelques mots à l’oreille et les transmit en même temps à son épouse. Toustes trois échangèrent un regard incrédule. — Arnaldur, fige les jambes et les bras des prisonniers ! On les interrogera plus tard ! Ianto, sécurise cette salle. Mesdamixieurs, cet endroit est mis en quarantaine. Les bâtiments vont être bouclés pour quelques Quart. Tous ceux qui ont accès à la ville souterraine seront évacués par ce biais. — Ce bâtiment n’est pas relié à la ville ! — Tu as souhaité qu’il ne le soit pas, Mortimer ! Je ne comprends pas bien la raison, ni pourquoi le gouverneur a accepté une telle requête ! Il n’y a heureusement que vous dans ce bâtiment, répondit froidement Sloan au directeur de l’unité zêta. |=| ] (t8n-depart:"slide-left")+(t8n-arrive:"slide-left")[[(print: '<img src="'+$urlimg+'/back-button.png" width="30px">')->extrait2]](t8n-depart:"slide-right")+(t8n-arrive:"slide-right") [[(print: '<img src="'+$urlimg+'/forward-button.png" width="30px">')->end]]

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